10,5 coins du monde où je retournerais sur-le-champ

Être @TheTravelingCEO de TuGo fait de moi un homme chanceux : non seulement je suis amené à parcourir le monde, mais il m’arrive aussi de partir « en éclaireur », partageant les destinations de voyage de nos assurés.
Certains coins du globe vous soufflent à l’oreille et vous invitent à revenir, jouant de vos cordes sensibles. Pour moi, cela se passe souvent au confluent de deux éléments: là où le désert brûlant rencontre les eaux profondes et mystérieuses. Voici 10,5 lieux où je retournerais sur-le-champ (lisez jusqu’au bout pour comprendre ce que j’entends par ,5).

  1. Le Rajasthan, en Inde

    Jodhpur, la « ville bleue », au Rajasthan
    Jodhpur, la « ville bleue », au Rajasthan

    Honnêtement, il y a plus d’un endroit où je retournerais en Inde, mais j’aime les déserts, et celui du Thar, dans le nord-ouest, près de la frontière avec le Pakistan, est particulièrement saisissant.

    Pause dans les dunes du Rajasthan
    Pause dans les dunes du Rajasthan

    Les forts de grès au sommet des collines, les chameaux et le sable du « Pays des rois » ont un effet certain sur moi. J’aime la chaleur sèche, le désert à perte de vue, son étendue. Nous avons eu la chance d’être sur place pendant Holi, fête durant laquelle mille et une couleurs irisent les airs, semblant y déployer une flamboyante tapisserie.
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    Ma femme et moi-même tout sourire après le festival Holi
    Ma femme et moi-même tout sourire après le festival Holi
  2. Thiruvananthapuram, en Inde

    Appréciant le tour de tuk-tuk
    Appréciant le tour de tuk-tuk

    L’extrême sud de l’Inde, avec ses rivières marécageuses et ses temples de tourbe, est tout aussi enchanteur. C’est un réseau complexe, mais magique, de canaux et de zones humides, que l’on explore idéalement à bord de l’une des nombreuses maisons flottantes. De petits villages uniquement accessibles par bateau en immenses rizières, vous pouvez vous perdre, mais manger chaque jour du poisson fraichement pêché, qui vous est livré « à domicile » par des pêcheurs souriants. L’un des moments qui restent imprimés dans notre mémoire est cette « parade » nocturne de canots accompagnés de musique, de chants et de lumières, nous berçant la sérénade alors qu’ils filaient doucement sur l’eau.

    Un pêcheur à Thiruvananthapuram
    Un pêcheur à Thiruvananthapuram
  3. Oroville, dans l’état de Washington, aux États-Unis

    J’aime le désert, et, si cela ne tenait qu’à moi, j’y dresserais mon camp de base quelque part à proximité d’un point d’eau. Oroville a donc tout pour me plaire. Posée dans le désert de Sonora, au nord-est de l’état de Washington, notre cabine familiale y donne sur le lac Osoyoos. J’aime tellement cet endroit que je lui ai écrit une chanson ainsi qu’une déclaration d’amour publiée dans le Huffington Post.
    L’Okanagan accueille le seul authentique désert au Canada. Il s’agit en fait de la pointe nord du désert de Sonora, qui s’étend du Mexique au Canada, reliant, avec les États-Unis, trois pays. En été, on compte à peu près autant de Mexicains, d’Américains et de Canadiens à Oroville, ce qui en fait presque l’un des « cœurs secrets » de l’Amérique du Nord.

    Un beau coucher de soleil à Oroville
    Un beau coucher de soleil à Oroville
  4. Le trajet d’une vie : la Pacific Coast Highway Route 1

    Dans mon esprit, une portion d’autoroute est un voyage à part entière. Conduire sur la Pacific Coast Highway de Los Angeles à Vancouver devrait être une expérience à vivre plus d’une fois. J’aime la forêt, les arbres, et, bien sûr, l’océan. Les côtes de Californie, de l’Oregon et de l’état de Washington offrent un spectacle de beautés : dunes de sable, falaises, vagues fougueuses et séquoias toujours verts emplissent le champ de vision. Que demander de plus?
    J’ai fait le trajet à quelques reprises, mais la dernière fois est la plus marquante. C’était avec mon père, juste avant qu’il ne tombe malade et nous quitte. À la veille de la fête des pères, je lui ai pris un vol pour Los Angeles afin de l’y rencontrer. Je suis passé le prendre à l’aéroport, et nous avons passé les quelques jours suivants tous les deux, faisant ensemble la route du retour vers Vancouver.
    Ce fut l’une des plus belles fins de semaine de fête des pères que j’ai vécue. Le procès de Michael Jackson avait lieu au même moment à Santa Barbara. Il n’y avait pas une seule chambre d’hôtel libre à des kilomètres à la ronde  ̶  nous avons dû rouler pendant des heures hors de la ville avant de trouver un endroit pour passer la nuit.

  5. N’importe quel parcours de golf en Écosse

    Je suis un golfeur et j’essaie d’aller en Écosse chaque automne pour jouer. Avec ses terres accidentées qui pardonnent rarement, l’Écosse donne le sentiment d’avoir pleinement mérité sa place dans le monde, tout comme ses habitants. Quand vous faites du golf en Amérique du Nord, les parcours sont très soignés, avec tous les luxes et commodités à portée de main. Vous y trouvez d’élégants pavillons et certains des meilleurs restaurants. Les joueurs sont sur leur 31, parés d’un équipement dernier cri. Faire du golf en Écosse est aux antipodes de cela. Beaucoup des plus beaux parcours écossais ont à peine des tertres de départ, et même si comme moi vous avez déjà fait le parcours auparavant, vous pouvez avoir du mal à déterminer exactement dans quelle direction frapper la balle.

    Me voilà à la distillerie Glenmorangie, en Écosse
    Me voilà à la distillerie Glenmorangie, en Écosse

    Les comptoirs de rafraîchissement, toilettes et abris sont une rareté. J’ai vu des golfeurs écossais se lancer sous la pluie avec un simple pull de laine, ce qui serait inconcevable en Amérique du Nord, où on ne sortirait pas même de sa voiture. Les animaux jouent aussi un rôle important : moutons et bovins errent en liberté, tenus hors de l’allée par des clôtures. L’une de mes vues préférées est celle de ce golfeur écossais accompagné de son Border-Collie, calme et bien dressé. Même le chien savait que lorsque son maître frappe une balle depuis le tertre de départ, il est temps pour lui de s’asseoir et de ne plus broncher.

  6. Split et Zagreb, en Croatie

    Ce n’est pas sans raison que la Croatie est vue par nombre de touristes comme une Italie « plus sympa, plus légère », et  ̶  devrais-je-ajouter  ̶  plus économique. La Croatie offre autant de beautés naturelles et de délices gastronomiques que l’Italie, mais la différence tient au fait que les Croates vivent toujours leur lune de miel avec les touristes. En Italie, on peut avoir l’impression que le jeu national consiste à ignorer les touristes. Comment blâmer les Italiens quand on sait que des millions de touristes vont s’entasser chaque année dans leurs pittoresques squares et cafés? Les Croates voient toutefois les choses d’un autre œil et je les ai trouvés très accueillants.

    La ville de Split
    La ville de Split

    La Croatie est moins courue que l’Italie, et bien qu’elle n’offre pas la panoplie la plus complète de sites et monuments historiques, elle n’est pas en reste. La nature ne rougit pas non plus de la comparaison, comme quiconque a vu les chutes de Plitvice pourra vous le dire.

    Charmante allée à Split
    Charmante allée à Split

    J’aimerais retourner dans la ville romaine fortifiée de Split. Située à mi-chemin lorsque vous descendez la côte dalmate, elle est entourée d’une multitude d’îles que l’on apprécie au mieux en bateau. Naviguez dans les îles à bord d’une embarcation de 30 pieds ou accordez-vous une croisière complète.

    Passage et photo obligés à Zagreb
    Passage et photo obligés à Zagreb

    La capitale, Zagreb, vaut aussi le détour : elle ressemble un peu à Prague en plus intime (comme Victoria ressemble à Vancouver, ma ville natale). La nourriture y est excellente  ̶ moins chère qu’ailleurs en Europe  ̶  et c’est vérifié; il semble qu’un vignoble se cache dans chaque arrière-cour croate. Ajoutez à cela les pâtes à se rouler par terre, la pizza et l’escalope (Schnitzel), et vous avez trouvé la destination de vacances parfaite. À ma grande surprise, je suis pourtant revenu de Croatie plus mince! Il faut dire que j’ai pris énormément de plaisir à marcher là-bas, parfois jusqu’à 10 heures par jour.

    La cathédrale St. Stephen’s, à Zagreb
    La cathédrale St. Stephen’s, à Zagreb
  7. Le Rwanda

    Nous avons visité le Rwanda dans le cadre du circuit du Lac Victoria (Rwanda/Tanzanie/Ouganda), mais pour moi ce sont les Rwandais eux-mêmes qui ont fait la différence. Nous avons tous ressenti quelque chose d’incroyable émanant des personnes que nous avons rencontrées; un si grand espoir et désir d’avancer comme société et culture. C’était tout à fait remarquable de voir à quel point ils essaient de dépasser les événements du génocide. Leurs efforts pour avancer sans oublier le passé étaient palpables. Je retournerais au Rwanda pour le cœur de ses habitants.

    Visite d’une école dans le nord du Rwanda
    Visite d’une école dans le nord du Rwanda

    Nous avions un conducteur et un guide issus des deux groupes impliqués dans le génocide rwandais, les Tutsis et les Hutus. Nous avons pu observer à quel point ils s’entendaient bien, et constater leur lucidité sur le rôle des pays étrangers dans le drame. Ils étaient évidemment embarrassés et heurtés par la violence inouïe du génocide, mais désireux de dépasser ces sentiments.

    Ma femme élaborant une stratégie de foot avec des enfants à Kigali
    Ma femme élaborant une stratégie de foot avec des enfants à Kigali
    Ma fille dans un marché Maasaï en Tanzanie
    Ma fille dans un marché Maasaï en Tanzanie

    Nous avons traversé des villages entiers dans lesquels les hommes, les femmes et les enfants travaillaient ensemble dans les champs en terrasse. Chaque colline semblait avoir été utilisée pour la création de terrasses et les champs verts de thé nous rappelaient cette idée d’un pays tourné vers l’avenir.
    Nous avons également eu la chance de voir des gorilles de montagne dans leur habitat naturel : à classer dans les moments forts de mes périples. Se tenir si près de créatures aussi majestueuses est une expérience que je n’oublierai jamais et que je voudrais revivre.

    Un gorille repéré lors de notre trek dans les montagnes des Virunga, au Rwanda
    Un gorille repéré lors de notre trek dans les montagnes des Virunga, au Rwanda
  8. Bali, en Indonésie

    Il y a une raison pour laquelle certains Canadiens passent tous leurs hivers à Bali. Quelque chose réside là-bas, une sorte d’énergie spirituelle. Je dois admettre que j’étais sceptique avant d’y aller. J’avais entendu trop de choses qui me faisaient associer Bali à un mauvais roman à l’eau de rose, mais je dois dire que l’endroit est aussi spécial qu’on le dit.

    Le temple d’Ulun Danu, à Bali
    Le temple d’Ulun Danu, à Bali

    Beau et tranquille. Vous découvrirez que l’île de Bali est assez différente du reste de l’Indonésie; l’esprit des lieux est indéniablement zen et convient parfaitement à ces professionnels occupés qui veulent ralentir un peu la cadence et profiter de la vie.
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  9. Manhattan, à New York

    « I love New York. » J’y ai passé une journée seul en attendant l’arrivée de ma femme. J’ai déposé mon sac dans un hôtel à proximité de Central Park, puis j’ai tué les heures en marchant vers Wall Street et en revenant, suivant un trajet aussi peu linéaire que possible. Ayant faim, je mangeais un morceau. Étant fatigué, je m’asseyais dans un café avec un expresso ou un verre de vin, regardant le monde tourner. Il y a quelque chose à faire, à voir, ou qui vous parle, à chaque coin de rue. Si vous allez à Manhattan, je vous recommande de ne pas faire de visite guidée, ou de vous réserver une journée sans faire de plans trop précis. Marchez simplement, serpentez, prenez la journée pour faire le plein d’impressions.

  10. L’Alaska Hwy, en Alaska

    Pour une expérience unique et rare de nos jours, je recommande fortement de faire la route de Vancouver à l’Alaska. Je me souviens d’être en train de conduire en montée, lorsque nous avons soudain ressenti le besoin de nous arrêter. Nous sommes sortis du camion, et alors que nous prenions le temps de regarder dans toutes les directions, nous avons réalisé que de part et d’autre de la route, il n’y avait pas un seul signe évoquant la civilisation. Pur moment d’émerveillement pour moi.
    C’est pour ça que j’aime faire certains voyages en voiture. Sur la route, vous êtes plus près de vos impressions qu’en avion, avec la possibilité de vous arrêter pour interagir avec les gens et embrasser les lieux. Voici ma devise de voyage : marcher vaut mieux que conduire, et conduire vaut mieux que prendre l’avion. La marche et la conduite sont ce qui vous donne le plus à vivre. Prendre l’avion est parfois un mal nécessaire, mais une fois que vous êtes arrivé à destination, sortez de l’appareil, posez vos pieds sur le sol et usez-en.

  11. 10.5 Une halte routière en Autriche

    L’un des meilleurs repas, et sans l’ombre d’un doute la meilleure escalope de ma vie, je les ai mangés… sur une halte routière! Alors que nous roulions dans la superbe campagne entre la Croatie et Prague, plus précisément en Autriche de l’est, nous nous sommes arrêtés dans une station essence. Ma femme a commandé une escalope et ce fut la plus savoureuse (car elle a eu la gentillesse de la partager avec moi) que nous avons jamais goûtée : croustillante en panure, brunie dorée, tendre, juteuse et délicieuse. Je n’ai pas commandé ce plat sur le moment, mais depuis je ne cesse de regretter. Je retournerais en Autriche rien que pour ça… et la vue, qui était magnifique! D’où le ,5.
    Et vous, où retourneriez-vous sur-le-champ? J’aimerais beaucoup savoir pourquoi.
    Ma prochaine escale est Berlin. Je suis allé un peu partout en Allemagne, mais je n’ai pas encore pris le pouls de cette ville. N’hésitez pas si vous avez des suggestions!

Jetez un œil à mes autres billets pour plus d’inspirations de voyage :

Bons voyages,
Patrick,@TheTravelingCEO

patrick robinson tugo Je m’appelle Patrick Robinson et je dirige TuGo (TU). TU, qui existe depuis 1964, est l’un des principaux fournisseurs d’assurance voyage au Canada. Cela a commencé dans le salon de mes parents il y a près de 50 ans, et nous sommes parvenus à rester une société familiale à ce jour. Je ne peux pas me comparer à ceux qui voyagent pour gagner leur vie, mais j’ai visité des endroits splendides au cours de ma vie.
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