Manille, aux Philippines : découvrir le paradis du surf et de la planche de plage

Je suis des Philippines. J’ai grandi dans la grande ville animée de Manille où les jeepneys multicolores règnent en maîtres dans les rues et où les petites banderitas claquent au vent. Je recommande la ville aux voyageurs qui recherchent une expérience culturelle, mais ceux qui recherchent l’aventure devraient explorer les 7 107 îles.
Il y a deux ans, en décembre, je me suis aventurée avec quelques amis à Mati, Davao oriental, où se trouve, selon la rumeur, la meilleure plage pour faire du skimboard. Mati, une ville petite mais animée, se trouve à la pointe sud des Philippines. Nous y sommes arrivés à l’heure du déjeuner et nous nous sommes arrêtés dans une gargote pour casser la croûte. Après le déjeuner, on a trouvé un tricycle qui, après une longue course sur une route pleine de bosses, nous a conduits à la plage Dahican.
Mati Philippines
Si la course en tricycle n’en disait pas assez long, Dahican est vraiment hors des sentiers battus touristiques. On s’est installé dans l’unique hôtel de la région et, après avoir jeté nos sacs dans la chambre, on est allé à la plage. C’était une large baie profonde, et le sable? Le sable était parfait – du sable blanc, fin, pratiquement sans débris; parfait pour faire du skimboard. On a croisé quelques surfeurs qui faisaient des pirouettes incroyables et toutes sortes d’acrobaties dans l’eau. Ils avaient un bronzage foncé intense, le type de bronzage qu’on a uniquement après des mois – ou plutôt des années – passés à la plage. Ils avaient apparemment des planches à louer, on a donc fini par en prendre quelques-unes ainsi que quelques leçons de surf.
Skimboarding Philippines
Alors que nous glissions sur nos planches de surf sur le Pacifique, on a commencé à comprendre que ce n’étaient pas des flemmards ordinaires. Ils nous ont parlé un peu d’eux-mêmes et surtout de leur façon de vivre des produits de la plage, se contentant d’un régime strict de noix de coco, de légumes et de poissons. Ils s’entraînaient tous les jours pendant 5 heures au minimum et ils vivaient ensemble dans un grand bungalow juste à côté de la plage. C’était un groupe de surf/skimboard appelé les Amihan sa DahicanAmihan, un mot Visayan, peut se traduire à peu près par « brise de mer ». On a pris quelques vagues et on est retourné à la plage pour voir certains membres de leur groupe faire d’autres acrobaties comme celle-ci :
Amihan Sa Dahican Mati Philippines
On a encore fait du surf et du skimboard pendant notre séjour, mais je ne m’en rappelle pas trop. Je me rappelle surtout de nos conversations avec Kuya Jun, le fondateur et la figure emblématique de l’équipe. Il nous a parlé de leur philosophie : s’entraîner, prendre soin de son corps ainsi que de la plage et de la faune. Ils utilisaient rarement l’argent et n’en n’avaient guère besoin, ce qui était un concept tout à fait étranger pour moi. Quand ils avaient réellement besoin d’argent, ils allaient vendre quelques noix de coco ou quelques ananas à la poblacion. Kuya Jun nous a parlé de leurs règles strictes contre le tabac et l’alcool et à quel point toute l’équipe aimait écouter Jack Johnson à ses heures perdues.
Je n’en reviens toujours pas de ma chance d’avoir rencontré des gens si extraordinaires et si uniques dans ce coin perdu du monde. Les paysages des Philippines sont parmi les plus spectaculaires au monde, mais j’aime le fait que mes souvenirs les plus chers soient toujours liés aux gens et non aux lieux.
Bons voyages,
Jamie

Articles apparentés

Ready for your next trip?

Ready for your

next trip?

Get the travel insurance you need and the top-quality service you deserve.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *