Why I Voluntour And Why You Should Try It Too

Jeunes, moins jeunes, touristes, expatriés, vacanciers ou travailleurs acharnés, tout le monde rêve de partir au moins une fois pour un voyage qui change la vie. Parmi les nouveaux projets qui voient le jour, beaucoup se situent dans la ligne du bénévolat, le « volontourisme », autrement dit le voyage utile qui permet d’allier à la fois le volontariat et le voyage. Comment penser son voyage solidaire? Quelles sont les possibilités pour s’engager en voyage? À quoi faut-il s’attendre? Nous vous livrons ici quelques clés du voyage engagé.

Volontouristes en compagnie d’écoliers chinois
Notre première étape solidaire : Antoine et moi avec les enfants de l’école Wen He à Shanghai.

La nouvelle vague des « tourdumondistes »

Certains voyageurs ressentent le besoin de donner une autre dimension à leur aventure. Il peut s’agir d’un challenge sportif (se déplacer uniquement à vélo), financier (dépenser moins de 5 dollars par jour), d’un projet humanitaire ou écologique (l’écovolontariat) journalistique, culinaire, artistique, etc. Les initiatives sont aussi nombreuses qu’il y a de voyageurs.

Se poser les bonnes questions avant le départ : à quoi faut-il s’attendre lorsque l’on fait le choix du volontourisme?

Choisir de faire un voyage solidaire est une démarche louable. Pour autant, cela implique de faire certains sacrifices. Il faut en avoir conscience avant de partir, au risque de se retrouver très vite déçu.

Savoir classer ses priorités

Il s’agit avant tout de se poser les bonnes questions et de classer ses priorités. Qu’attendez-vous de votre expérience? Si les mots « paysages », « amusement » ou encore « décompression » apparaissent dans votre toplist, passez votre chemin : même si le voyage ne comble pas toutes vos attentes, vous rentrerez enrichi. Puisque vous savez ce que vous y cherchez, il n’en sera que plus inoubliable.
En revanche, si vous classez en priorité la rencontre, la solidarité ou la curiosité, il se pourrait bien que vous rejoigniez les rangs des voyageurs engagés.

Voyageur bénévole entourée de jeunes filles en Inde.
Je me suis fait des amies en Inde.

Avoir conscience des enjeux avant le départ : les 3 règles d’or du volontourisme

Allier tourisme et volontariat n’est pas de tout repos. À vrai dire, cela est parfois même plus éprouvant que le quotidien que vous allez laisser en partant voyager. Avant de prendre votre décision finale, il est nécessaire d’avoir en tête quelques règles de base.
1. Avoir le cœur bien accroché
Se rendre utile implique parfois d’être confronté à des réalités peu attrayantes : misère, pauvreté, maltraitance, exploitation. Il faut parfois avoir le cœur bien accroché pour ne pas se laisser submerger par certaines scènes auxquelles vous pouvez assister. Savoir mettre une distance entre vous et les expériences que vous vivez est indispensable si vous voulez continuer à avancer et donc… à vous rendre utile.
2. Faire preuve d’ouverture d’esprit en voyage
Savoir mettre de la distance ne signifie pas pour autant manquer d’empathie. Tout est une question d’équilibre, comme cette expérience de bénévolat de Sarah. Certaines qualités sont en effet indispensables pour entreprendre un voyage solidaire : écoute, curiosité, ouverture, disponibilité, compréhension. L’expérience numéro 1 du volontourisme est la rencontre. Ce qui implique nécessairement de se confronter à des cultures bien différentes de la vôtre. Si vous n’êtes pas prêt(e) à rentrer en contact avec certaines populations, il y a fort à parier que vous risquerez vite de ne pas vous sentir à votre place.
3. Ne pas avoir de regrets
Le volontourisme est une aventure bien particulière : celle de voyager à travers les gens plutôt qu’à travers les paysages. Il faut donc être prêt à faire certains sacrifices. Non, pour cette fois, vous n’irez pas vous prélasser sur une plage paradisiaque. Mais ce que vous allez vivre, vous vous en souviendrez toute votre vie. Et des après-midis sur la plage, vous en aurez des milliers d’autres, c’est promis!
Mon conseil : Faire du volontourisme implique souvent de pénétrer dans des zones moins touristiques et par conséquent, moins sécurisées. Sans verser dans la paranoïa, il faut avoir en tête que personne n’est jamais à l’abri d’un incident. Il est donc indispensable d’avoir souscrit une bonne assurance avant le départ afin d’être en mesure de réagir en cas d’imprévu. À ce titre, TuGo propose des contrats adaptés à tous types de situations, même une assurance voyage pour les plus aventureux ou dans les zones les plus isolées!

Différentes options pour s’engager

Bonne nouvelle : il existe des centaines de possibilités d’entreprendre un voyage solidaire! Les causes sont nombreuses et les bonnes volontés toujours bienvenues. D’autant plus que, depuis quelques années, de véritables réseaux se sont mis en place pour faciliter les démarches des aventuriers solidaires.

a) Partir avec un organisme spécialisé

De nombreux organismes proposent des missions variées, de plus ou moins longue durée. Sachez toutefois qu’il est de coutume de verser une petite somme en échange de votre prise en charge totale sur place (hébergement, repas, transport). Cette option est souvent plus rassurante lorsqu’il s’agit de votre première expérience de volontourisme. D’autant plus qu’en cas de pépin, vous savez à qui en référer!
Voici deux établissements fiables offrant un large panel de missions à l’international :
1. Projects Abroad est une agence très complète qui propose aussi bien des missions de volontariat international que des stages dans des domaines aussi variés que : l’enseignement, les droits de l’homme, la santé, le journalisme, la construction, l’encadrement sportif, les cours de langues, ou encore l’archéologie.
2. Cybelle Planète se situe plutôt sur le créneau de l’éco-volontariat. L’association propose des missions de préservation de la biodiversité dans le monde entier. Elle s’adresse donc plutôt aux amis de la nature et des animaux.
Ni l’une ni l’autre ne demande de qualification spécifique préalable. Certaines missions sont, par ailleurs, accessibles dès l’âge de 16 ans.
Mon conseil : Pour une première expérience, privilégiez une mission douce et de courte durée (un mois maximum) surtout si vous êtes jeune : encadrement sportif, cours de langue ou préservation de la biodiversité. C’est le meilleur moyen de tester vos désirs mais surtout vos capacités d’adaptation à un environnement et une culture différents.

Mère et fille assises au milieu de déchets à Phnom Penh
Une petite fille et sa mère chiffonnière dans la décharge de Phnom Penh.

b) Mettre en place un projet personnel

Pour les plus téméraires, reste l’option de mettre en place un projet personnel. Le chemin est plus long et plus compliqué, car il faut tout faire soi-même, mais l’expérience n’en est pas moins extraordinaire.
Pour cela aucune qualification n’est véritablement nécessaire. Chacun est en mesure de mettre sur pied une initiative pour venir en aide aux autres. Recyclage des déchets, reforestation, troupe de théâtre participative, confection d’un recueil de chants enfantins des quatre coins du monde, cours de langues, toutes les idées sont bonnes!
Si vous faites ce choix, sachez que vous vous apprêtez à mettre en place une véritable petite entreprise. Attendez-vous, à ce que cela vous prenne un certain temps, aussi bien dans l’organisation préalable que lors de la mise en œuvre concrète du projet.
Antoine prépare son matériel de voyage pour faire du bénévolat
Mais, de tous les voyageurs que nous avons croisés, soyez bien sûrs que les plus rayonnants étaient ceux qui menaient en parallèle une mission qui leur tenait à cœur. Aux rencontres enrichissantes et à la sensation de se rendre utile s’ajoute la fierté d’être capable de porter à bout de bras un projet d’un pays à un autre.
Il n’est pas forcément nécessaire de mener un grand projet pour donner une dimension solidaire à votre voyage. On peut s’engager au quotidien, parfois même sans s’en rendre compte : nettoyer une plage pleine de détritus au Vietnam ou donner un cours d’anglais dans une école au Kenya, une occasion à saisir se présente toujours.

Loin des zones touristiques, je découvre la décharge de Phnom Penh.

Notre expérience : Un tour du monde solidaire pour l’enfance

Antoine et moi avions envie de partir pour un voyage au long cours avant d’entrer définitivement dans le monde du travail. Pour autant, nous n’envisagions pas de prendre une année entière de vacances. Au contraire, nous la voyions plutôt comme une ultime formation. C’était pour nous l’occasion rêvée de découvrir et réaliser tout ce qui nous tenait à cœur depuis des années. Parmi nos objectifs, deux priorités : aller à la rencontre des populations locales, mais aussi, nous rendre utiles.

Antoine joue avec des enfants en Birmanie
Antoine en Birmanie, une partie improvisée de « shifumi ».

Nous avions tous les deux été formés à raconter des histoires. À l’image et à l’écrit. C’est ainsi qu’est né le projet de faire la promotion d’une association dans chacun des pays que l’on visiterait. L’idée étant d’en tirer à la fois un mini-reportage vidéo, mais aussi des articles écrits sur notre blog. Par la suite, les associations pourraient réutiliser tous ces contenus pour améliorer leur communication. Ce que nous proposions était donc une sorte de mécénat de compétence.
Entrevue bénévol avec un directeur d’association en Inde.
Interview du directeur de l’association TAABAR en Inde.

Au départ : un partenariat avec l’association La Chaîne de l’Espoir

Avant le grand départ, nous voulions nous mettre en relation avec une association en France. Nous avons choisi La Chaîne de l’Espoir. Née au sein de Médecins du Monde, cette ONG œuvre à soigner des enfants dans plus de 30 pays.
Nous leur avons exposé notre projet, il leur a plu. L’aventure pouvait commencer.
Toutefois, l’association n’était pas présente dans tous les pays que nous avions prévu de traverser. Pour garder le lien, nous avons donc décidé de dédier notre voyage à leurs petits malades.
C’est ainsi qu’est née l’idée d’une grande chaîne de solidarité à mettre en place entre tous les enfants du monde. Nous nous sommes promis de ramener aux petits malades de La Chaîne de l’Espoir, des dessins, spectacles ou chansonnettes des quatre coins de la planète.
Et jusqu’ici, cela a plutôt bien fonctionné!

Des enfants s’intéressent à la caméra d’Antoine.
Notre caméra a intrigué beaucoup d’enfants.

Et si c’était à refaire?

Comme notre voyage aurait été différent sans ce projet… À vrai dire, nos meilleurs souvenirs sont ceux de nos passages dans les associations. Nous y avons été accueillis à bras ouverts, nous nous sommes faits des amis partout autour de la planète, nous avons compris les enjeux locaux de pays qui sont parfois en grande difficulté. Mais surtout, nous avons la sensation de nous être beaucoup assagis. De nous être ouverts au monde.

Jeune voyageur marchant le long d’une route en Argentine.
Tous les jours, savoir se remettre en chemin (Ici : la route des sept lacs en Argentine).

Évidemment, notre voyage diffère un peu de ceux qui n’ont pas choisi la voie du volontourisme. On a parfois eu le cœur un peu serré en découvrant les récits et les photos paradisiaques des voyageurs qui ont croisé notre route. Mais quelle aventure humaine extraordinaire nous avons vécue à côté de ça! Une nuit à danser avec des enfants sur le toit d’un orphelinat à Katmandou, ça vaut toutes les plongées sur la grande barrière de corail!
Alors, oui, mille fois oui, si c’était à refaire, on y foncerait. Et les yeux fermés!
Tentés par l’aventure? Pourquoi ne seriez-vous pas le prochain? Laissez-nous un commentaire avec vos questions ou vos suggestions!
Bons voyages et bon volontariat,
Charlotte Chenevier
Blog: http://leverderideau.voyage
Charlotte Cenevier

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